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Alimentation et fertilité ou éviter le piège de l'infertilité

Le 27 avril 2022
Comment se nourrir pour être fertile ? Quelles sont les erreurs à éviter ? Quel type d’alimentation rechercher ? Quel rapports entre mes hormones déficientes et mon alimentation ? Dois-je consulter un nutritionniste ?

Fort du constat que le peuple chinois ne présente pas de problème de fertilité, ils ont au contraire été amenés à réduire les naissances, inspirons nous donc de leurs préceptes alimentaires.

Notre vitalité détermine notre fertilité et notre vitalité dépend pour une part de la qualité de nos aliments. Ces aliments sont transformés en énergie, Qi par le système digestif et le surplus éventuellement mis précieusement en réserve. Une alimentation vivante doit être préférée à une alimentation industrielle constituée de produits trop raffinés est préjudiciable à notre fertilité.

En Médecine Traditionnelle Chinoise, la fertilité, la reproduction, le système gynécologique dépendent des Organes Reins, Foie, Rate et des méridiens Ren Mai et Tchrong Mai.

Il faut rechercher une alimentation nutritive, riche en éléments subtils. Privilégier les aliments peu caloriques mais riches en vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras, acides aminés. Cette plus-value nutritionnelle viendra nourrir le Jing des Reins. Il convient de privilégier les graminées (sarrasin, quinoa, millet) aux céréales modifiées et raffinées, mais aussi les légumes (en abondance), les légumineuses, les oléagineux, des graines de toutes sorte (lin, chia, sésame...).

Les régimes végétarien ou végétaliens sont aussi très préjudiciables à la vitalité même s’il convient de ne pas abuser les aliments d’origine animale. Il en faut, un peu…

La vitalité de l’aliment repose sur sa fraîcheur et sur la qualité de sa culture. Il convient donc de rechercher une alimentation saine, la plus artisanale possible, constituée de produits frais et de qualité.

Les cuissons trop vives ou trop longues dégradent les molécules et font perdre à nos aliments nombre de leurs qualités. Il convient donc de privilégier des cuissons brèves, légères ou douces. Cependant en Chine on évite soigneusement de manger cru et froid

Le sucre est une très grave erreur qui affaiblit durablement la Rate et les Reins et nuit au Foie (syndrome NASH).

Le manque d’acides gras est une erreur, nos besoins sont importants (60gr/j), on appréciera tout particulièrement les oméga 3 et 6 : huiles d’olive, noix, colza, sésame, lin et les poissons gras.

D'un point de vue chinois, il faut consommer des rognons, la moelle des os... Mais aussi des champignons noirs, du sésame noir, des haricots et des huitres. En Chine on vous dirait : "Tu dois manger du noir".

Les bouillons sont très prisés des chinois car très tonifiants.

Le canard laqué est emblématique en Chine, c’est un must, le repas de fête, il est très goûtu et très gras. Cela vient renforcer nos réserves. Cet animal fouille la vase avec son bec et cependant nous fait une viande rouge, grasse et gouteuse. Il marche sur la terre, vole dans les airs et nage sur l’eau.

On retrouve cette appétence dans le sud ouest : foie gras, confit, magrets, cassoulet… la graisse d’oie. Je recommande souvent à nombre de femme en difficulté et dont l’Indice de Masse Corporelle IMC est trop faible d’effectuer un séjour en Périgord, le paradoxe français.

Enfin, utiliser des aromates en abondance, ils réchauffent le Yang et luttent contre l’Humidité toujours préjudiciables au bon fonctionnement de l’utérus.

Concrètement, il faut nourrir le Jing des Reins et le Sang sans affaiblir le Yang de Rate et sans provoquer de plénitude de Foie. Équation subtile...

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